Sur les côteaux du Mont Pilat, face au rhône, les vignobles dorés de soleil, nourris des pentes sableuses granitiques livrent leurs arômes dans les si célèbres Côte Rôtie, Condrieu, St Joseph.... que l'on trouve à la table des plus grands restaurants de la région : Troisgros à Roanne, Bocuse à Neuville...
La tradition gastronomique tire ses origines des particularités géologiques et géographiques de cette région et d'une triple tradition :
Les Hautes Chaumes des Monts du Forez sont une immense étendue desséchée par la Burle, qui culmine à 1640 m, mais d'une richesse florale incomparable qui voisine avec les myrtilles sauvages ; la tarte aux myrtilles est d'ailleurs une spécialité dégustée dans toute la région.
Par les drailles, la route des troupeaux puis par les anciennes voies romaines, les animaux traversaient d'ouest en est le Forez Lyonnais jusqu'aux abords de Lyon pour nourrir de ses viandes renommées, celle qui se nommait alors Lugdunum longtemps capitale des Gaules.
Les célèbres Mères lyonnaises, ces cuisinières pauvres devenues indispensables des grandes maisons bourgeoises d'autrefois allaient s'approvisionner en produits de qualité et ont ainsi fait naître nombre de chefs étoilés.
La grande ville de Lyon leur doit sa réputation de capitale mondiale de la gastronomie.
Elles nous ont laissé des spécialités inchangées, transmises de mères en filles, comme les quenelles lyonnaises aux foies de volailles que vous trouverez parfois à notre Table d'hôte.
Cette tradition de grande gastronomie voisine depuis longtemps avec une cuisine simple et goûteuse ; des artisans autour de la charcuterie se sont multipliés au cours des siècles le long de cette route, d'où la réputation de toutes ces spécialités : saucisson cru et à cuire aux pistaches, sasbardin, andouillette, spécialités que l'on retrouve dans les restaurants typiques où l'on vous sert parfois dans la tradition des années 50 d'autres spécialités lyonnaises : andouillette, tablier de sapeur, tripes, boudin aux pommes....